En effet, si Mme Collignon voyait jusqu'à hier sa grossesse se passer plutôt bien, on a aujourd'hui franchit le cap des urgences de la maternité Pinard.
On savait qu'elle avait besoin de repos, c'est d'ailleurs pour cela que la gynéco vue mercredi l'avait mise en arrêt de travail à partir de la rentrée (ce qui n'enchantait guère la donzelle, vous la connaissez
mais, j'avais prévu un contrôle pour mes sixièmes à la rentrée.... mais j'ai pas dit au revoir à mes quatrièmes... et qui va me remplacer pour faire ceci, et qui va s'occuper de cela etc etc..."
bref, elle a quand même tenu à faire les deux derniers jours, ce que je comprend tout à fait. Malheureusement, elle nous a fait cette nuit une petite crise d'angoisse ajoutée à une montée de tension, ainsi qu'à un déficit en potassium, ce qui fait que j'ai aussi passé une très mauvaise nuit et ce qui nous a conduit cet après-midi aux fameuses urgences, où Georges Clooney n'était même pas là pour nous accueillir (il devait être en train de draguer en buvant un café, quoi d'autre?).
Voilà donc examens en tout genre, prise de tension (normale), examen neuro (normal), écoute du cœur de bébé (normal), discution avec l'interne et tutti cuanti, et prise de sang ("on aura les résultats dans une demi-heure...)
Deux heures après on était toujours dans la salle d'attente, nazes en raison de la nuit pourrie qu'on a passé, avec en face de nous une famille débarquée d'Europe de l'Est avec toute la retenue et le savoir vivre d'un groupe de retraités du quatrième âge en pèlerinage à Lourdes. Bref, on en avait ras la casquette.
Au final, la carence en potassium a été diagnostiquée et on est reparti avec une petite ordonnance, mais rassurés quand même.
Enfin, tout ça pour dire que le plus important pour ce week-end, c'est dormir, dormir, dormir. C'est sûr ça fait faigniasse vu comme ça mais si demain on doit se lever tôt, faire de la route, crapahuter l'après-midi, faire la chouille (si, un peu quand même) le soir, faire des trucs le lendemain et reprendre la voiture pour rentrer, il nous faudra toute la semaine prochaine pour nous en remettre et on a des cartons à faire.
En plus, et je sais que vous le comprendrez, c'est beaucoup plus raisonnable pour Elise et Edgar qu'on fasse comme ça, même si, croyez moi, nous sommes très déçus de poser à nouveau un lapin.
Voilà, mais ne nous décourageons pas, un jour on y arrivera!
Il ne vous reste plus, Pini et Claire, qu'à inviter deux autres personnes pour partager le super repas que je sais que vous aviez prévu.
Gros bisous à tous et à bientôt!